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Dans le cadre du développement du projet de Moulézan une étude d'impact sur l'environnement a été réalisée. L'étude d'impact environnemental dont le contenu est prévu par le Code de l'Environnement (Article R. 122-5) est un élément clé dans l'évaluation d'un projet, et a pour vocation d'analyser les enjeux du secteur étudié, de définir une implantation de moindre impact, de lister les impacts éventuels sur l'environnement et la santé des riverains, ainsi que les mesures prises visant à les éviter, les réduire ou les compenser.

L'étude d'impact sur l'environnement a été réalisée par une équipe pluridisciplinaire dont les domaines d'expertises recoupent l'ensemble des composantes de l'environnement, aussi bien sur l'environnement naturel, le paysage, l'acoustique, l'environnement socio-économique ainsi que le risque incendie.

RESPECT DE LA BIODIVERSITÉ LOCALE

Des Bureaux d’Etudes indépendants ont réalisé des inventaires sur un cycle biologique complet de 12 mois pour déterminer les enjeux faunistiques et floristiques locaux. Pour chacun de nos projets nous prenons en compte la séquence « Eviter, Réduire, Compenser » Celle-ci permet d’éviter les atteintes à l’environnement, de réduire celles qui sont inéluctables et de compenser les conséquences notables qui n’ont pu être évitées ou réduites.

Mesures pour préserver la biodiversité

  • Début des travaux en dehors des périodes de nidification 
  • Évitement de l’espace de nidification de certains rapaces
  • Évitement des zones humides 
  • Évitement des zones de transit pour les chauves-souris

  • Suivi de la faune et de la flore par des écologues spécialisés afin de vérifier le respect et l’efficacité des mesures 
  • Mesures de bridage pour préserver l’avifaune et les chiroptères 
  • Eoliennes équipées d’effaroucheurs pour préserver l’avifaune

La zone d’implantation du futur parc éolien a été définie en fonction des différents enjeux environnementaux.

 

Prise en compte du risque incendie

TotalEnergies exploite de nombreux parcs éoliens en zones boisées et sensibles aux incendies.

Fort de ces expériences, la compagnie sait s’entourer d’experts pour prendre en compte le risque incendie durant tout le cycle de vie du projet. Un travail en collaboration étroite avec les services de l’Etat a été réalisé pour que nos installations participent positivement à la gestion du risque incendie.

En période de sécheresse estivale, le Massif du Bois des Lens est vulnérable au feu de végétation depuis les routes fréquentées au nord (D907 - Montagnac) et au sud (D999 - Combas). 
Depuis les années 1970, on dénombre 13 départs de feu dont deux considérés comme majeurs : 1.865 hectares en 1976 et 2.010 hectares en 1990.
Cependant aucun départ de feu n’est recensé au niveau de la zone d’implantation du futur parc éolien.

TotalEnergies a initié en 2017 une réflexion avec la Préfecture sur la défense incendie dans le massif.  Une réunion de travail a réuni début 2018 la Préfecture du Gard, les SDIS11 et SDIS 30, la Sécurité Civile, la DDTM30, la DREAL l’ONF et le Syndicat Mixte des Lens et Pignèdes. Le SDIS11 a partagé ses expériences sur la défense incendie aux abords des éoliennes dans le département.

 

L’étude du risque incendie a permis d’analyser l’historique des feux sur le massif et de faire un état des lieux de la lutte contre les incendies. TotalEnergies a donc pris les mesures suivantes : 

  • Eloigner le plus possible les éoliennes de la route D907 (Montagnac - St Bauzély)
  • Réduire le nombre d’éoliennes et les implanter en ligne face aux vents dominants
  • Renforcer les mesures de lutte au sol (débroussaillement des bordures de chemins par des brebis, création d’une large zone de replis, rajout de deux citernes d’eau, création d’une piste DFCI de type 2).

 

LE PARC DANS SON ENVIRONNEMENT PAYSAGER

Le massif du Bois des Lens se situe entre les Cévennes, les Garrigues et les Costières.  Le massif est bordé de nombreux villages tournés vers la plaine. Il abrite des activités de chasse et de randonnées (GR63).
Des photomontages (PM) ont été réalisés depuis différents points de vue clés. La carte suivante représente 4 points de vue de l’étude paysagère réalisée par Artifex en 2018

Les éoliennes de Moulézan suivent la ligne de crête, s’effaçant peu à peu derrière le relief pour ne laisser paraître que les bouts de pales. 

Les éoliennes de Moulézan ne sont pas visibles depuis le Pont de Gard et sa zone tampon. En effet, la succession de reliefs créée par les gorges du Gardon isole visuellement les éoliennes du  Pont du Gard.

Les éoliennes de Moulézan s’inscrivent en ligne selon l’orientation du relief du territoire. Elles sont identifiables depuis le Pic Saint Loup. Les espaces de respiration permettent de garder une lecture fluide de l’horizon. 

Les éoliennes de Moulézan implantées en une ligne aux espacements harmonieux, coiffent le relief de garrigue. 

Etude acoustique

 

Des sonomètres ont été installés chez des habitants autours de la zone d’études. 

Les mesures ont été réalisés du 18 au 26 juin 2018 pour caractériser le vent de nord et du 17 décembre 2018 au 14 janvier 2019 pour caractériser le vent de sud. 

L’échelle de bruit ci-contre permet d’apprécier et de comparer différents niveaux sonores et types de bruit. Le bruit perceptible à 500m d’une éolienne est comparable au bruit d’un lave-vaisselle silencieux.

Ces mesures permettant de déterminer l’état sonore initial, ont été réalisées conformément à la norme NF S 31-010 relative à la caractérisation et au mesurage des bruits de l’environnement et à la norme NFS 31-114.

En matière acoustique, la règlementation française est la plus stricte d’Europe avec une émergence sonore (différence du niveau sonore quand l’éolienne est en fonctionnement avec l’état initial) due à l’éolienne qui doit être inférieure à 5 dB en journée et 3 dB la nuit.

Dans les 6 mois après la mise en service du parc éolien, des mesures acoustiques seront à nouveau réalisées, conformément à l’arrêté des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) du 26 août 2011. 

 

Présentation des bureaux d'études

Dans le cadre de l’Enquête Publique, l’ensemble des études réalisées sera mis à disposition du public.

 

ABIES est un bureau d’études spécialisé dans les Energies Renouvelables et l’Environnement. Il a été fondé en 1987. Il réalise le volet généraliste et l’assemblage de l’étude d’impact.

 

Altifaune est un bureau d’études spécialisé dans l’expertise de la faune, de la flore et des milieux naturels depuis plus de 15 ans. Il a développé une expérience technique et scientifique au service du développement durable.

 

Delhom Acoustique réalise des études acoustiques sur des projets d’aménagements urbains et industriels depuis plus de 25 ans. 

 

L’Office national des forêts (ONF), crée en 1964, est un établissement public à caractère industriel et commercial français chargé de la gestion des forêts publiques, placé sous la tutelle du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation ainsi que du Ministère de la Transition écologique et solidaire.

 

GINGER BURGEAP est un bureau d’études en environnement, créé en 1947. Spécialisé dans la gestion de la ressource en eau, de l'énergie, de la géothermie, de l'hydrogéologie, de la qualité de l'air, du conseil aux installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) et du conseil en stratégie environnementale.